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avoir jouy.

C’est ce monstrer trop lasche et effeminé, de vouloir preferer un voluptueux contentement à son honneur, et à l’abord de ses desirs au port de son salut.

Les plaisirs qui ont esté, sont les plus certains : car on ne peut douter qu’on ne les ait eus.

Toutes les choses qui plaisent, ne servent pas comme au contraire on trouve que bien souvent nuit ce qui est doux, et que l’amertume est profitable.