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DE LA REINE DE NAVARRE.

feussiez sain, sans avoir la doubte de vous eslongner malade. Mais celuy qui vous donne la pacience vous donne la guérison, et à moy, oste la partie de ma peine qui estoit importable, et, qui plus est, nous donne espoir de vostre liberté, qui est la deslivrance de tous ceux qui vous aiment, desquels la prison est plus fermée et obscure, tant plus l’on est aux chans (sic) loing de Madrid. Je suis seure, Monseigneur, que si vous prenez quelque conclusion bonne, que ne la me retiendrez gueres, car vous savez que c’est le plus grant bien qu’espère avoir en son voyage Vostre très humble et très obéissante subjecte MARGUERITE.

et seur [ Ms. nº 126.]

LETTRE XXI. AU ROI, A MADRID’.

(2 décembre 1525.) Monseigneur, pource que vous saurez la venue de Don Hungues’, ne vous en diray aaltre chose ; mais de peur que vous entendez par aultruy le mal que

Mavous en veux bien asseurer de la vérité, qui est que, après avoir eue la goutte au genouil et aux deux piedz, non avecques les douleurs estremes dame a eu,

Voyez t. I, p. 201, la lettre 41, qui paraît avoir été écrite le même jour que celle-ci.

  • Don Hugues de Moncade, qui fut vice-roi de Naples après Ch. de

Lannoy.