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DE LA REINE DE NAVARRE.

me calix ; mais si vous voyez que je parle ingnoraut vostre deslibération, et qu’il vous plese que aultrement soit, remettant le tout à vostre bonne raison où j’ay tousjours veu vérité, va dire, pour n’eu parler plus, fiat vouluntas tua Vostre très humble et très obéissante scur MARGUERITE.

[Ms. n° 86.] LETTRE XVI.

AU ROI, A MADRID’. (Novembre 1525.)

Monseigneur, tout à cete heure j’ay receu de Madame ce qu’il vous plaira voir, en quoy vous entendrez la

grace que Nostre Seigneur luy fait de porter toutes chouses si pacientement et vertueusement, pour le desir qu’elle a de ne vous faillir en deffaillant ; dont nous avons cause de louer celuy qui luy donne cete force.

Monseigneur, vous verrez le chiffre où elle me mande mon retour devers elle ne se faire ?, mais elle " Marguerite venait de quitter son frère, et reprenait la route de France. Selon Ferreras (t. IX, p. 51), elle partit de Madrid le 28 novembre

; mais cet historien se trompe certainement, puisque Margue.

rite date du 20 novembre une lettre à Montmorency, écrite d’Alcala, après la séparation du frère et de la sœur.(Vorez Rec. imp., lettre 37, p. 195.) On peut croire qu’elle partit le 15 ou le 18 du mois de novembre. —

Il paraît manquer quelque chose à cette phrase obscure. Marguerite est sujette à passer des mots.