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APPENDICE.


SUR
LA CORRESPONDANCE DE MARGUERITE
AVEC
GUILLAUME BRIÇONNET,
ÉVÊQUE DE MEAUX.


Quelques personnes ont paru regretter que je ne l’aie pas fait connaître davantage, et peut-être même imprimée tout entière. Elles ne peuvent se persuader, considérant l’époque, le sujet traité et la qualité des personnages, que cette correspondance soit aussi vide de choses, aussi dénuée d’intérêt que je l’ai annoncé. Après avoir relu ces lettres, je ne puis que persister dans ma première opinion. Toutefois, pour satisfaire la curiosité autant que possible, j’ai extrait de ce gros volume les lignes suivantes, les seules que j’aie pu découvrir dignes d’être lues.

POST-SCRIPTUM
D’UNE LETTRE DE MARGUERITE À L’ÉVÊQUE DE MEAUX.
(Novembre 1521.)

« Je ne sçay si je me doibs plus resjouir d’estre estimée d’estre du nombre de ceulx à qui je désire ressembler, etc… Il me semble que plutost clorre la bouche aux ignorans est le meilleur, vous asseurant que le Roy et Madame ont bien deslibéré de donner à congnoistre que la vérité de Dieu n’est point hérésie. » (Novembre 1521.)

[Fol. 45, recto.]