LETTRES INÉDITES LETTRE CL.
AU ROI. Monseigneur, ce porteur qui se sent tant obligé à vous qu’il desire que son service jusques à la fin de la vie soit à vos pieds pour recevoir tous vos coumandemens, s’en va devers vous sactifaire à son desir. Et pour ce que vous savez, Monseigneur, qu’il a voulontiers pris peine pour moy, l’ay prié vous porter cete lectre, la fin de laquelle ne puis faire trop toust, pour la seureté de sa créance, à laquelle coume à moy, vous supplie donner foy
Vostre très humble et très obéissante subjecte et mignonne
MARGUERITE. LETTRE CLI.
AU ROI (HENRI II). (Du Béarn, — 1547 à 1549.) (Après la mort de François Ter.) Monseigneur, l’honneste lettre qu’il vous a pleu m’escripre et les bons propos que de vostre part ce porteur m’a dist me doivent donner occasion de me taire, n’ayant parole ny mot pour assez très humblement vous en remercyer, ny desclairer en quelle obligacion
