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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES de vostre réaulme. Et sitoust qu’il vous plera nous renvoyer le filz du bailly d’Orléans que nous attendons

en grande devocion, je vous envoiray Frotté, par lequel vous feray entendre au long coume tout va par dessa, qui est, Dieu mercy, très bien, et tous en grant desir d’avoir occasion de vous fere service. Et coume la plus innutile ne cesse et ne cesseray de fere prier pour vostre heureuse prosperité celuy que sans cesser supplie vous donner l’accomplissement de tous vos desirs, car en ce bien met son contentement Vostre très humble et très obéissante subjecte et mignonne

MARGUERITE. Ms. n° 132.]

LETTRE CXXVIII. AU ROI.

(Pau, — ? octobre – ? 1542.) Monseigneur, quant j’auray fait tout ce qui me sera possible pour vous mercier très humblement de l’honneur qu’il vous a pleu me faire de m’envoyer visiter par ce porteur, si demeureray je tant obligée à vous, que, puisque l’escripture ne vous pcult sactifaire, il me semble que en me taisant je dois recevoir cete obligacion avecques les aultres, où la nature et les occasions que vous m’en avez données m’ont lyéc sy fort, Voyez ci-dessus la note P.

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