LETTRES INÉDITES chose qui la perpelue, selon sa ſoy, en vostre bonne grace
Vostre très humble et très obéissante subjecte et mignonne
MARGUERITE. Ms. n’51.]
LETTRE CXXV. AU ROI.
Du Béarn, automnc de 1512.) Monseigneur, ce porteur, après avoir aussy saigement conduicte sa compaignie que nul aultre capitaine, voyant le lieu où vous estes et le peu de service
qu’il vous peult faire icy pour cet hyver, m’a tant priée de luy faire avoir son congié, que le
roy de Navarre
et son père le m’ont accordé, estans seurs que pour
son absence n’y aura nulle faulte à vostre service. Et pour ce,
Monseigneur, qu’il vous dira le regret de celuy qui soubs vostre auctorité luy a donné son congié, et de n’estre près de vous, et changer l’honneur que vous luy faites, à celuy du maindre de vos capitaines, je ne vous en feray redite, et laisseray à luy à vous dire ce peu qui se peult mander de dessa. Pour vous mercier très humblement, Monseigneur, de la bonne lettre que hier je receus par le filz du baillif d’Orléans’, qui est non seulement puissante Groslot. Il succéda à son père dans la charge de bailli, le 12 juin