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DE LA REINE DE NAVARRE.

plaira le me pardonner, et, si vous voyez que ce soit chose raisonnaible, coummander qu’il y soit prouveu. Et j’espère, Monseigneur, que, mais que nous soyons au païs’, il n’y viendra nulle fascherie. Tout ce que je crains n’est que une surprise par faulte de satisfaire à ce que M. de Bourdeaulx a tant demandé ", qui me fait desirer que M. de Saint-André y ist estre avant nous. Mais en attendant ce qu’il vous plaira coummander, nous ferons la diligence qu’il nous sera possible pour nous advancer d’y estre ; car pour appaiser l’enbuy de perdre le bien de vous voir ne cessera de travailler pour vostre service

Vostre très humble et très obéissante subjecte et mignonne

MARGUERITE. (Ms. n° 65.]

LETTRE LXXXVIII. AU ROI.

( ? 1537.) il vous

Monseigneur, de l’honneur et contentement qu’il vous a plu donner au roy de Navarre, luy mandant par ce porteur qu’il aille devers vous, en ira luy mesmes inercier, et feust desjà party, si le retardement n’eust été pour vostre service. Mais, Monseigneur, de ce qu’il vous plest vous fier en moy En Guyenne.

Que l’on couvrît Dax et Bayonne. (Voyez t. I, lettre 136, p. 546.) a 11.

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