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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES vous mesmes. Par quoy, Monseigneur, je ne le vous puis aultrement recommander que de vous supplier parfaire vostre œuvre, non pour luy, mais pour la sactifasion de vous, qui prenez plesir d’honorer ce que vous avez fait. Et en le tenant en vostre bonne grace et luy coummandant travailler pour vostre service, je suis seure que vous en aurez contentement ; car Dieu luy a fait ce bien d’ajouter à son desir, la diligence et l’entendement avecques la longue pratique de vous fere service. Et croyez, Monseigneur, que sitost que ma force l’endurera, je ne faudray de vous aller très humblement mercier des infignies graces que vous faites au roy de Navarre, à sa fille et à moy. Et en vous recommandant ces trois, desquels Dieu vous a mis la seule et parfaite esperance, le va supplier vous donner bonne, longue et contente vie Vostre très humble et très obéissante subjecte et mignonne

MARGUERITE. [ Ms. n° 74.]

mw LETTRE LXI.

AU ROI. (Non datée’.)

Monseigneur, le bon visaige que j’ay trouvé à M. le Dauphin, etc. (T. I, lettre 167, p. 404.) Cette lettre est imprimée dans le sixième volume de l’Histoire de Marguerite de Valois, par mademoiselle de La Force ( édit de Didot l’aîné, 1783). L’auteur des deux derniers volumes, ajoutés en forme