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DE LA REINE DE NAVARRE.

languissante d’envie de vous voir, puisse, en lui laissant le surplus, embrasser les pieds de son père, frère, fils, mary et son tout en ce monde, avecques la bienheureuse Dame que je tiens maintenant vous mesme’, Vostre très humble et très obéissante subjecte et mignonne

MARGUERITE. [Ms. nº 77.]

LETTRE LIX. AU ROI.

( ? Du Béarn, — automne de 1530.) Monseigneur, s’il vous plest faire l’honneur à ce jeune messaiger de l’escouster, il vous contera de nostre voyaige plus au long que mon escripture, de peur de vous donner ennuy, ne l’ouse entreprendre, et croy qu’il n’oubliera la bonne chère que nous ont · Éléonore, sœur de Charles V, mariée à François Ier, le 17 juillet 1530, à Veries, dans l’abbaye des Urbanistes. (Rec. du marquis d’Aubay, t. I.)

· Favyn et Olhagaray disent que le roi et la reine de Navarre se retirèrent chez eux en 1530. (Voyez t. I, p. 55.) Je conjecture que c’est de ce voyage qu’il est ici question. Il ne put se faire qu’en automne, puisque la Reine fit ses couches à Blois environ le 15 juillet.

chemin faisant, le Roi et la Reine de Navarre s’étaient arrêtés en un logis où ils avaient été reçus par les fils du Roi. Il faut réunir à cette lettre la lettre 167, t. I, p. 404, que je n’avais pas su dater.

Il paraît que,