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DE LA REINE DE NAVARRE.

vous celois ce que j’en connois, veu que je say que par luy ny aultre n’en serez adverty ; et vous voulez bien que l’on vous parle pour vos bons serviteurs. Vous suppliant très humblement l’avoir pour recommandé, et moy plus que très humblement, à vostre bonne

grace. Vous asseurant, Monseigneur, que tout vostre logis et celuy de Madame sera toust prest à la fin de cete semaine. Et ne vous pouvant fere aultre service, ne fauldra à solliciter vos ouvriers jusques à votre desiré retour

Vostre très humble et très obéissavte subjecte et grosse seur

MARGUERITE’. Ms. n" 24. ]

LETTRE LIV. AU ROI.

(Du château de Bluis, juio 1530.) Monseigneur, tant que vous et Madame avez esté icy, le contentement de vous voir a esté sy grant que je prenois plus de plaisir à vous ouïr deviser ce lieu que de le regarder ; mais maintenant qu’il ne m’est plus riens demeuré que la memoire de vos paroles, connoissant vostre vouloir estre bientoust voir vostre devis parfait, je n’ay aultre bien que visiter les lieux ’La reine de Navarre n’obtint pas ce qu’elle sollicitait. Le successeur d’Aymar de Gouffier sur le siège d’Alby ne fut pas Gabriel de Grammont, niais le cardinal chancelier Duprat (Gall. christ.. t. I.)