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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES LETTRE LII.

AU ROI. (1525.)

. (Avant le 24 d’avril, pendant le dernier procès de Louis Berquin.) Monseigneur, l’honneur et le bien que ce m’est de vous escripre est si grant que la crainte de vous ennuyer ne m’en sauroit garder, vous suppliant avoir memoire que vous l’avez coumandé, ce que n’ay mains de la seureté de vostre bonne grace, selon votre pronmesse. Mais si sans cesser y estoient presentées mes très humbles recoumandacions, si ne diroit point mon affecsion que ce fust trop. Vous le savez et…. tais, attendant estre digne que vous me… chose qui me rende envers vous telle….’que je suis en voulenté. Le coumander est vostre, et de l’obéissance n’y aura faulte, tant que Dieu laissera en moy ce qu’il luy a pleu y mettre. Vous suppliant, Monseigneur, que les deux qu’il vous a plu mettre ensemble“ pour vostre service soient advertis de vos bonnes nouvelles, et considérer que plus le chemin est long, et plus est bref le desir de savoir comme vous vous portez ; car nous avons seu que, après la goutte de Madame, vous avez cu ung reume, selon la coustume de vous 3 semLe

papier est déchiré. — Le roi et la reine de Navarre. Vous, vos. Cette substitution de ou à o est continuelle dans Mar-