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DES TROIS ROYS.

Princes & Roys qui verront ce stehistoire,
Seront treffeurs qu’en faifant bon office,
Sans y cercher que de Dieu feul la gloire,
Auront leur part en ce grand benefice.
O Roys heureux, qui pour l’empefchement
De tous les biens de ce monde, qui ment,
N’auez cessé de cercher Verité ;
Honneurs biens plaisir largement
Auez chaffez du cœur foudainement,
Pour y loger parfaite Charité :
Sachez qu’vn cœur bien net par purité,
Bien voit fon Dieu, en luy le poffede ;
Non pas qu’il ayt un tel bien merité,
Mais par l’amour qui tout amour excede.
L’enfant par vous reçoit dons & honneurs,
Außsi par luy vous regnerez, Seigneurs ;
Et obeis, comme obey l’auez.
Roy le tenez, regnant dedens
Par luy ferez

Car autre Roy que luy vous ne fçanez
En vous feront fes defirs engrauez
Et ne voudrez finon fa volonté ;
Par vous feront reduitz les deprauez,
Honorant ceux de bonne volonté.
Vous le tenez pour grand Prestre admirable,
Luy prefentant encens d’edear louable ;
voz cœurs ;

regnans & vainqueurs ;

3 Mais

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