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DE L’ADORATION

Il t’a donné le fceptre,
Pour regner comme maistre ;
A fin que ne te feingne
De fon commandement

Prefcher bien hautement
A fon peuple ça bas.

Lequel, s’il fe rebelle,
De la

cruelle
La chastie

Les bon tu tireras,
L’ADORATION

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verge

le bas.
Et les prefenteras

Au pere, qui le foing
T’a donné du troupeau
Autant vieux que nouuedu,
Autant pres comme loing.
Ce petit bras d’enfance
De frapper ha puiffance
Iufqu’aux fins de la terre.
Celuy qui mot ne fonne
Parle hault quand il tonne,
Par efclers tonnerre.
Enfant, feulement toy

Pour mon Seigneur Roy
le prens en mon courage.
De mon corps, de mes biens,
De ce que fuis tiens,
Seigneur