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DE LA REINE DE NAVARRE.

F. Béthune, nº 8551.

(C….. (11 linande

de Meaux. Je vous prye l’avoir pour recommandée. » Fol. 14. AU MÊME. (Dictée.) Je vous prie,

durant la commune absence qui ne peult estre longue, continuer à me donner ce plaisir (de recevoir des nouvelles), prenant pour récompance ce que vous sçaura bien dire cedit porteur de nostre petite court et de nos passe tems. » gnes, sans date.) La petite cour dont parle ici Marguerite doit ètre celle de Pau ou de Nérac. Fol. 20.

— Au même. (Dictée.) — Recommandation pour ce porteur. « Vous priant seulement dire au Roy qu’il me desplaist fort de luy parler de mes affaires ; mais la nécessité que en a la justice, me contraint l’en importuner pour la descharge de sa conscience, puisqu’il luy a pleu m’en bailler la charge ; parquoy s’il est possible avant de partir de Paris en dire ung mot, mettra fin à tout….. » (11 lignes, sans date.) Fol. 22. — AU MÈME. (Dictée.) —— Elle va rejoindre le Roi et Madame ; cette pensée est son meilleur secours contre les longs et mauvais chemins qu’elle a passés. Elle s’arrèle cependant un jour pour prendre du repos ; espérant que sur un tel voyage on lui peut bien passer ce retard. (16 lignes, sans date.) Il est vraisemblable qu’elle se rendait de Béarn å Paris.

Fol. 24. —A MON COUSIN, M. LE MARÉCHAL DE MONTMORENCY. ( Dictée.) Marguerite lui parle de l’espoir qu’on a d’obtenir la paix : « Au regart de l’opi-