Page:Marguerite de Navarre - Lettres, éd. Génin, 1841.djvu/233

Cette page n’a pas encore été corrigée
213
DE LA REINE DE NAVARRE.

avec DE LA REINE DE NAVARRE. vous. Le désir que j’ay de vous voir s’est encore accru par ce que j’en entends. Mais, mon cher cousin, tous vos amis ont deslibéré que, pour quelque raison, il

n’est pas temps encore que vous veniez icy. Mais dès que nous y aurons faict quelque chose, la grace

de Dieu, je mettray peine à le vous communiquer. Et si tost que le tout puissant nous aura faict la grace d’accomplir ce qu’il nous a faict la grace de commenvous

serez consolé en ceste compaignie, en laquelle vous estes présent, quoique absent de corps. Et en attendant le plaisir espéré de nous voir l’un l’aultre où vous souhaitez, s’il y avoit chose en quoy je peusse vous tesmoigner mon amitié et dileccion, la fiance en celuy par qui tout est possible, je m’y employeray comme pour moy mesmes. Je me recommande à vos bonnes prières. Vostre bonne cousine, très inutile, en celuy qui est toutes choses, MargueRITE. cer,

avec 50. — A MON COUSIN, M. LE MARESCHAL DE MONTMORENCY.

Saint-Germain-en-Laye, le 16 juin (1526). Mon cousin, j’ay reçeu les lettres que m’avez escriptes, et croy que avant que recepvez ceste response, vous aurez du Roy ce que avés demandé, car j’ay entendue qu’on a icy donné ordre pour les dix mille (sic) (écus)’. Vous ne pourriez penser l’aise et le Prix de la rançon du maréchal. Apparemment Montmorency en