Page:Marguerite de Navarre - Lettres, éd. Génin, 1841.djvu/220

Cette page n’a pas encore été corrigée
200
LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES tient, j’espère que s’il tient bon, qu’il les fera venir à son poinct, dont je prie Dieu ! [F. Béth., nº 8514, fol. 35. Auto.] 10.

AU MEME. Siguenza, le fer décembre (1525). Mon cousin, j’ay ce soir, par l’homme de madame de Givry, recen les cinq blancs signés que vous m’avez envoyés’, avecques les lettres de passaige’, et entendu ce que vous me mandez, qui ne sont que

bonnes nouvelles

; et attendant quelle en sera l’issue, m’en

voys

tousjours à petites journées, espérant que Dieu nous clonnera quelque chose de bon. J’escry au Vis-Roy pour Guygnegast qui est arresté à Pampelonne, et vous prie, que l’on treuve moyen de le mettre hors, s’il est possible, car il se consume, et ne peult de rien servir. Vous entendez de importe, par quoy ne vous en diray plus, priant Dieu, mon cousin, vous donner ce que désire, à Cygouence, le jer jour de décembre, Vostre bonne cousine, MARGUERITE. quoy cela

[F. Béth., nº 9127, fol. 37. Dictée. ] ’Voyez lettre 56.

2 Ce que Marguerite appelle ici des lettres de passage, est apparenment ce qu’elle appelle, dans sa lettre au chancelier d’Alençon (14 janvier 1526), un allongement de sauf-conduit qu’elle avait obtenu, et à l’aide duquel on esperait la tromper et la mettre en défaut.