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§ 12. — Circumdati cataphractis, et optimi milites, elc. Le texte de Végèce porte, et des savants voudraient lire ici : circumdati cataphractis sagittarii.

Inter ordinem a tergo vallatum sex pedes, etc. Cette phrase n’est guère intelligible que dans Végèce, qui la donne ainsi : Inter ordinem autem et ordinem a tergo in latum sex pedes, etc.

Ne ordines turbentur : sed adversarios vehementes excipere. On peut lire d’après Végèce et avec Stewechius : ne ordines turbent : sed venientes adversarios excipere.

Qui dicebantur levis armaturæ. Nous préférons à celle-ci la leçon de Végèce, levis armatura.

Stantibus primis ordinibus. On peut vouloir lire, comme dans Végèce, stantibus duobus primis ordinibus. Mais ce primis n’est pas indispensable.

Ponebantur balistarii, funditores, etc. Le texte de Végèce est un peu différent : ponebantur interdum carroballistæ, manuballistarii, fustibulatores, funditores.

Fustibalus est longue pedes quatuor. Le texte de Végèce donne au moins l’étymologie du mot fustibale : Fustibalus fustis est longus, etc.

§ 14. — Ferentarii autem armatura levis, et sagittarii. Stewechius lisait, d’après Végèce : Ferentarii autem, armaturæ, scultatores, sagittarii, funditores, hoc est, levis armatura, adversarios provocabant. Mais cette leçon n’est pas nécessaire ici.

Et dispersos… opprimeret. Ce membre de phrase a dû subir quelque altération. On lit dans Végèce, et ad dispersos (gravis armaturæ milites)… opprimerent ; et cette leçon est certainement meilleure que celle de notre texte ; mais nous aimerions encore mieux lire, et dispersi recurrentes hostes, incompositos opprimerent.

Quia legionis vis est. On voudrait, à la place de vis, introduire ici jus, qui est dans Végèce ; mais vis nous parait meilleur.

§ 15. — In adverso uniuscujusque militis. Évidemment il faut lire, comme dans Végèce, in adverso scuto, etc.

Invictissimam… civitatem. Stewechius préférait la leçon du texte de Végèce, munitissimam, qui semble, en effet, convenir mieux ici.

§ 16. — Vigilias, vel angarias. Nous avons lu, comme dans Végèce, agrarias au lieu d’angarias, mot qui n’a pas de sens ici.

Et processibus. Végèce a écrit processionibus : ce sont deux synonymes.

Vel redire præcipiunt duces. On lit dans Végèce præceperint : nous aimerions mieux lire dans les deux textes præcipiant.

Semper in acie debere fieri. Nous avons lu et traduit semper in otio, etc. ; leçon du texte de Végèce.

§ 17. — In quatuor partes, ad desidem sunt divisæ vigiliæ. On lit dans Végèce, ad clepsydram, au lieu de ad desidem ; deux leçons également bonnes.

§ 18. — Et contecti. Ce mot n’a guère de sens ici, et nous avons lu contati, que donne Végèce.

Fundenda. Stewechius préférait findenda ; mais ces deux mots ont à peu près le même sens, et il y a des corrections plus utiles à faire au texte de Modestus.

Contra cuneos, hoc est, globos hostium. Il y a dans Végèce, contra quos drungos, hoc est, etc. ; leçon bien meilleure que celle de notre texte, et que nous avons suivie.

§ 19. — Postea venientibus beluis. Nous avons lu præterea, comme dans Végèce, au lieu de postea.

A magistris [militum] absque vulneribus capiebantur illœsi. Le texte de Végèce diffère un peu du nôtre ; il porte : cum magistris absque vulneribus capiebantur illæsæ (belluæ) ; il offre ainsi un autre sens, peut-être meilleur, et signifie : on prenait ces bêtes, sans les blesser, avec leurs conducteurs.

§ 20. — Hujus cautelam primi Lacones invenerunt. Nous voudrions lire hanc à la place de hujus. Végèce a écrit simplement : Hoc primi, etc.

Alteram post hæc ubique servarunt. Nous n’avons pas hésité à lire, comme dans Végèce : Romani postea ubique servaverunt.

§ 21. — Omnes ad tentorium suum. Nous préférons le texte de Végèce : ad tentoria sua.

Raro enim manet absconditum, quod ad notitiam multitudinis jam pervenit. Cette phrase est la seule de Modestus dont Végèce n’ait point fait usage.

§ 23. — Nec defectæ sunt terræ. Un manuscrit porte effœtœ, synonyme de defectœ.

Sed longa securitas pacis. Végèce, qui a pris à Modestus jusqu’à ses dédicaces à l’empereur Tacite, pour les adresser lui-même à Valentinien, s’est contenté de changer ici longa en longæ, si ce ne sont pas les scribes qui ont fiait ce petit changement.


FIN DES NOTES DE MODESTUS.