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âge et agricoles, où seule la pratique était enseignée. À douze ans donc, l’on entrait à l’école et l’on était dirigé, là, selon ses facultés. Un enseignement n’était point uniforme. L’astrologie, la clairvoyance révélaient au professeur les capacités de l’élève et on l’instruisait en conséquence, cherchant à développer ses aptitudes et a en tirer le plus grand parti possible. On étudiait dans ces écoles l’astronomie, l’astrologie, la chimie, l’alchimie, les plantes et leurs propriétés curatives, le magnétisme, les mathématiques, la médecine, les pierres, les parfums. Celui qui sortait des écoles supérieures était un véritable mage, car le but principal de l’instruction des prêtres était de développer chez leur élève les facultés psychiques et de lui apprendre à manier les forces cachées de la nature, à se servir des propriétés occultes des plantes et des métaux. On développait en lui le fluide, la volonté, le vril, en un mot son pouvoir. Puis il était son propre médecin et le médecin des humbles, car il n’y avait point de corps médical. Chacun se soignait selon l’instruction reçue ou se faisait soigner par l’homme en qui il avait confiance. Dans les écoles spéciales, on apprenait à l’artisan la mécanique, la chasse, la pêche, au paysan l’agriculture. Ces dernières écoles furent très florissantes. Elles formèrent des sujets remarquables à qui l’on doit l’avoine, le seigle, les céréales en