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analogue. Sur l’autel un grand soleil d’or resplendissait, et disposé de telle façon que chaque matin le premier rayon solaire vînt s’y mirer. Les temples incas et le culte qu’on y célébrait sont les vestiges des cérémonies religieuses atlantes. Puis sur les montagnes on disposait des cercles de monolithes. Ces grandes pierres étaient au nombre de douze. Chacune d’elles symbolisait un signe du zodiaque et leur disposition était telle que le premier rayon solaire devait frapper la pierre symbolisant le signe zodiacal, où alors il trônait. Ainsi ils avaient en quelque sorte un calendrier sidéral indiquant la position du soleil dans sa course à travers la zone zodiacale. Comme, ici-bas, le feu est le symbole le plus pur du soleil, on avait institué le rite du feu. Il se célébrait d’une façon analogue à celui que pratiquaient les Aryens. Des prêtres spéciaux étaient voués au soleil. Il avait aussi ses prêtresses, ayant fait vœu de chasteté, et chargées d’entretenir le feu d’une façon perpétuelle sur l’autel. Les vestales ne sont que les filles des prêtresses atlantes et l’adoration perpétuelle de notre culte catholique n’a point d’autres origines. D’ailleurs, au Pérou et au Mexique, l’on a retrouvé aussi des prêtresses sacrées chargées du culte du feu. Ainsi l’Atlantide a généré la plupart de nos rites, que l’évolution des idées, les usages, conséquences du climat, ont sans doute