mage pour la proposition copulative, mais pour celui qui s’est trompé1. Si tu te fondes là-dessus, tu seras indulgent pour celui qui te dit des injures. Répète chaque fois : « Il en a jugé ainsi. »
Toute chose a deux anses, l’une, par où on peut la porter, l’autre, par où on ne le peut pas. Si ton frère a des torts, ne le prends pas par ce côté-là, qu’il a des torts (c’est l’anse par où on ne peut porter) ; prends-le plutôt par cet autre côté, qu’il est ton frère, qu’il a été nourri avec toi, et tu prendras la chose par où on peut la porter.
Ces raisonnements ne sont pas concluants2 : « Je suis plus riche que toi, donc, je te suis supérieur ; » « Je suis plus éloquent que toi, donc je te suis supérieur. » Mais ceux-ci sont plus concluants : « Je suis plus riche que toi, donc ma fortune est supérieure à la tienne ; » « Je suis plus éloquent que toi, donc ma parole est supérieure à la tienne. » Mais toi, tu n’es ni fortune ni parole.
Quelqu’un se baigne de bonne heure : ne dis pas