Madras, un Anglois, ci-devant Facteur ou Consul à Carvac, pour faire des propositions de paix, qu’il croyoit qu’on n’hésiteroit pas à accepter, dont le préliminaire étoit que les choses resteroient in statu quo, ce qui étoit d’autant plus convenable, qu’aucune des Parties belligérantes n’avoit aucune restitution à faire, toutes les places que les Anglois avoient prises à Ayder ayant été reprises, & les troupes de ce Prince ayant évacué tout le pays des Anglois ou de Méhémet-Ali-Khan. Ayder avoit fait promettre à cette espèce de Médiateur qu’il lui donneroit avis, le plus promptement possible, s’il espéroit réussir dans sa mission ; mais le Général Schmidt, qui avoit ses instructions & ses projets, ne crut pas devoir arrêter ses opérations, quoiqu’il pensât que la paix seroit avantageuse à sa Nation. L’Anglois, Agent d’Ayder, continua sa route pour Madras, sans donner aucun avis, ce qu’il ne devoit faire en aucune façon. Le Gouverneur & Conseil de Madras, revenus de leur frayeur, & pleins d’espérances sur le succès de certaines intrigues, traitèrent le Facteur de jeune homme, & se moc-
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