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— J’ai… que je pars.

— Vous partez ! s’exclama-t-elle.

Mme Sarmange jugea poli de s’étonner aussi.

— Tu pars, Roland ?

— Une affaire urgente… C’est indispensable, dit-il.

Ses yeux ne quittaient point ceux de Violette, attristés. Reculant jusqu’au petit salon, elle l’y appela du geste. Il la suivit aussitôt.

Paisible, Mme Sarmange reprit son ouvrage et renonça à solliciter une explication qui ne s’offrait point.

— Pourquoi partez-vous ? demanda anxieusement la jeune fille, debout devant son fiancé.

— Parce qu’il le faut. Je crois qu’il le faut…

— Où allez-vous ?

— C’est un secret.

— Même pour moi ?

— Même pour vous, petite Violette.