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ABBATIAE SANCTAE-MARIA DE JOSAPHAT 19

in granchia mea de Luz, pauperibus monachis ejusdem monasterii, unum sextarium frumenti.- Sigilli mei munimine roboravi, MCCXIX. mense marcio.
Mss. 5418 (Gaignières), f. 95.
CCCLXXIV
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Accord entre Josaphat et Grandmont d’une part, et les paroissiens d’Andevlle d’autre par lequel il sera payé 18 deniers pour la dîme de la guesde.
Henricus, Garnotensis archidiaconus, omnibus presentes litteras inspecturis, salutem in Domino. Noveritis quod cum diu fuisset contentio inter venerabiles viros abbatem et conventum de Josaphat et fratres de Bosco Sancti-Martim, ordinis Grandimontensis, ex una parte, et parrochianos de Andevilla, ex alia, super decimationibus guesde que infra dictam parrochiam singulis annis crescit, tandem mediantibus bonis viris terminata est in hune modum. Smg’uU homines illius parrochie qui g’uesdam facient infra terminos decimationis pertinentis ad jam dictos abbatem et monachos de Josaphat et fratres Grandimontis, de singulis campis sextarium seminis continentibus, in quibus g’uesda erit, predictis abbati et monachis de Josaphat et fratribus de Bosco Sancti-Martim decem et octo denarios pro decima guesde annuatim solvere tenebuntur. Et ut ista compositio perpetuam firmitatem obtineat, nec de cetero super hoc possit oriri contentio, ad peti-

Guède est le nom vulgaire du pastel des teinturiers servant à teindre en bleu foncé. La culture de la Guède « Guesda, Guaisda e, que nous voyons ici florissante à Ancleville, était très répandue dans tout le pays chartrain, puisqu’en 1268, Jean de Chatillon en réglementait la vente. « C’est l'ordenance de la uente des guesde.– Et est ordené que nus ue puet uendre guesde en pastel pour dune paste se il ne lest. Et se il auenoit que il fust de II pastes et il ne le deuisast. au marchié fere il par droit le guesde et conuendroit que le guesde fust iugié par les bourgeois de la riuiere de Chartres et que il fut prisié au pris de la peor fpire, pejor), des pastes, et seroit le marehié au bourgeois qui auroit achete celi guesde et largent seroit au conte. (Arch. nat. J, 171, n° 22.)