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cigare, me parlait d’elle sans savoir que je m’y intéressais et me disait de bien tristes choses. Il paraît ne pas douter de sa fausseté. Chère Mariquita, vous dites que vous ne voulez jamais être « diamant de la couronne », et vous avez bien raison. Vous valez mieux que cela. Je vous offre une bonne amitié qui, je l’espère, pourra être utile un jour à tous les deux.

Adieu.

XIII

Paris, février 1842.

J’ai lu, il y a une heure, votre lettre qui, depuis mardi, était sur ma table, mais cachée sous un tas de papiers. Puisque vous ne méprisez pas mes dons, voici des confitures de rose, de jasmin et de bergamote. Vous voudrez bien en offrir un pot à madame de C…, with my best respects. Il paraît que je vous ai offert des babouches, et vous les refusez avec tant d’insistance, que je devrais bien vous les envoyer. Mais, depuis mon retour, on me pille. Plus de babouches, je ne les trouve plus. Voulez-vous ceci en échange ? Peut-être ce miroir