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I.VOLUCION REL[GIEUSE nos sistmes, lits de Procuste de la vrit. En ble le centre est partout, et tout s’enchalne sans idrarchie. La science dbute par un acte de foi, puisq’le accepte los axiomes de la raison, come la morale accepte les lois innes de la conscience, come l’art accepte ces nocions primitives de beautd qi n’ont jamais dtd dfinies pal, une lan’gue ureainc. Ces conccpsions originhies, ces idles qe chacun com- prend et qe nul n’expliqe, cos nots crits en lumire dans le sanctuaire intricur ct qe nul ne peut life, ne sont-ils pas vos noms,/ ii’.1obim ? Come les faces d’m prisme, come les rayons de la lumire blanche, la force, la loi et l’amour, se rvblent dans la science, dans l’art et dans la morale par Ie vrai, par le justc et par le beau, et ces rvdlacions sont multiples come la nature et come l’esprit umain. L’iddal divin aparalt sous des formes apropries au gnie des peuples chez qi et par qi il se rvle. L’tude consciencicuse du passe, qi cst lc moillout c6t dc notre poque, la conduira, je l’cspre,/ la sintsc gdnrale des dogroes et la conciliacion des contradictoires. Les races em, opdennes en sont h leur priode alexandrine. L’Orient ouvre de nouveau ses cluscs. Le zend et lc sanscrit voqent derant’nons de grandcs civilisacions teintcs, come les ddbris fossiles nous aident reconstitucr des priodes go- 1ogiqes. La part du pass est assez ble pour q’il n’ait pas / envier ’ l’avenir cte compcnsacion suprbmc d’amcne’ sur la tre la rficonciliacion des races enemies, et dans lc monde ideal la grande pais des Dieus. La science admet plusieurs infinis, l’art reconait les taracrates de la beaut dans Hombre ct dans Shakspcare, dans Rembrandt et dans Fidias;