Page:Mémoires de la société archéologique d'Eure-et-Loir - 1860 - tome 2.djvu/122

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 94 —

caves ont pu appartenir aux souterrains qui régnaient autrefois sous une grande partie de la ville. Ce qui peut confirmer dans cette opinion, c’est qu’on remarque, à différents endroits, des ouvertures murées qui semblent prouver que d’autres souterrains de mêmes dimensions venaient y aboutir.

Que deviendra un jour cette maison, l’un des restes les plus remarquables dans cette ville, de l’architecture d’une époque si célèbre. Faisons des vœux pour qu’elle ne subisse pas les atteintes du vandalisme d’une civilisation qui ne respecte rien de ce qui ne présente pas la fraîcheur de la nouveauté, alors surtout qu’elle y trouve des obstacles à des distributions et appropriations que le propriétaire peut désirer pour son usage personnel ; puisse-t-elle, suivant le vœu de son constructeur, passer à la postérité et continuer de contribuer à l’ornement de la ville de Chartres. Mais, du moins, si elle devait disparaître, souhaitons que des dessins fidèles en conservent le souvenir.

G.-R. RAVAULT.


12 octobre 1858.