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XXXIII
ÉLOGE DES DONATEURS DE L’ACADÉMIE.

mort, qui furent les précurseurs de notre Académie, Huygens, Lavoisier, Meusnier, Montgolfier, Lagrange, qui en furent la gloire, étaient des volontaires de la Science. Les Académies ne doivent pas l’oublier ; elles doivent maintenir la porte ouverte sur ce que j’appellerai le monde extérieur.


XVIII.


Dans cette tâche si variée et si intéressante, notre Compagnie, elle le reconnaît avec plaisir, a toujours été soutenue par l’appui et la bienveillance du Gouvernement. C’est lui qui assure le présent et l’avenir de nos publications. Il nous adonné, sur notr e demande, les znoyens de diriger et de patronner de grandes entreprises, notamment les deux missions qui ont été envoyées en 1874 et 1882 pour l’observation du paysage de Vénus sur le Soleil, la mission du cap Horn, celle qui est à peine terminée et qui avait pour objet une évaluation nouvelle et plus précise de l’arc du Pérou, déjà mesuré au xviiie siècle par les Académiciens. De leur côté, nos donateurs nous fournissent, à l’envi, les moyens de récompenser tous ceux qui se sont distingués dans les différents ordres de recherches afférents à notre Académie et d’encourager, par cela même, tous ceux qui se préparent à les aborder.


XIX.


Récompenser des travaux, l’Académie s’est toujours montrée disposée à le faire. Elle le fera encore à l’avenir. Mais provoquer, subventionner et encourager des recherches, cela est mieux encore, et sur ce point, nous partageons le sentiment de notre sœur aînée, la Société Royale de Londres, qui publie régulièrement dans son Annuaire la Notice suivante :