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notice sur la vie et les travaux de m. périer.

constance : que s’il y avait un prix d’utilité publique, on pourrait présenter avec confiance M. Périer, comme celui à qui les arts mécaniques et l’industrie nationale ont les plus nombreuses obligations. « Une aussi grande impulsion, a dit M. de Prony, doit placer M. Périer au rang des meilleurs citoyens et des bienfaiteurs de son pays. »

Long-temps M. Perier fut assidu à nos séances ; nommé de droit commissaire, toutes les fois qu’il s’agissait de juger quelque invention nouvelle en mécanique, ses rapports, dont il s’occupait toujours sans délai, étaient rédigés avec autant de netteté que d’impartialité. L’âge, les infirmités, les maladies augmentées peut-être encore par des chagrins, cortége trop ordinaire de la vieillesse, ont rendu plus rare en ces derniers temps sa présence parmi nous ; mais elle n’a cessé tout-à-fait que quand ses forces l’eurent entièrement abandonné. Nous l’avons perdu le 16 août 1818, à l’âge de soixante-quinze ans neuf mois et quelques jours.

Il a été remplacé dans la section de mécanique par M. Dupin, le 28 septembre suivant.