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marée syzigie à la marée correspondante du jour suivant. On aura en multipliant par douze, et par le cube du rapport du demi-diamètre lunaire dans les douze marées syzigies apogées précédentes, à son demi-diamètre moyen ; et l’on peut prendre pour le rapport de à et étant donnés par le no 7. Il faut employer pour le mouvement de la lune dans cette syzigie apogée, pendant l’intervalle qui est ici et qui devient dans les syzigies périgées.

La seconde partie est due à la variation de la distance lunaire, à partir de l’apogée, en ayant égard aux inégalités de l’équation du centre, de l’érection et de la variation. Cela posé, on trouve pour le coëfficient de Un calcul semblable donne pour ce coëfficient dans les observations périgées. Les observations nous ont donné et La différence tient aux erreurs des observations et des approximations, et sur-tout à ce que, dans les observations précédentes, la lune n’était point exactement, soit à son périgée, soit à son apogée, comme nous l’avons supposé dans le calcul.

XI. Je vais présenter ici quelques réflexions sur l’accroissement de l’action respective des astres par les circonstances locales. Supposons que le port soit situé à la jonction de deux canaux qui lui transmettent le flux qui a lieu à leur embouchure. Soit l’expression du flux transmis par le premier canal, et le flux transmis par le second ; le flux total dans le port sera exprimé par