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transmise dans l’intérieur du verre (no 40),

Pour plus de généralité, supposons que sa seconde surface est en contact avec un milieu différent de l’air ; soit ce que devient la quantité relativement au verre et à ce nouveau milieu ; désignons par la vîtesse des molécules lumineuses, appartenantes à l’onde réfléchie dans le verre, et par celle des molécules qui font partie de l’onde transmise dans le nouveau milieu ; nous aurons

et si l’on veut que l’air soit aussi le nouveau milieu, il suffira de faire Revenue à la première surface du verre, l’onde réfléchie dans cette matière se partagera de nouveau en deux autres, l’une réfléchie dans le verre, et l’autre transmise dans l’air : si l’on représente par la vîtesse propre des molécules qui appartiennent à cette onde transmise, on aura

donc, en exprimant les vîtesses et au moyen de nous aurons

Représentons maintenant par et les intensités de la lumière primitive ou incidente, réfléchie à la première surface du verre, et réfléchie à sa seconde surface ; ces trois