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devient

or, dans tous les mouvemens que nous allons considérer, la vitesse sera toujours supposée très-petite par rapport à qui exprime, dans le cas ordinaire de l’air atmosphérique, une vitesse de plus de mètres par seconde sexagésimale ; afin donc de pouvoir intégrer l’équation précédente sous forme finie, nous y supprimerons les termes multipliés par la fraction ou par son quarré ; ce qui la réduit à

Cette équation s’applique spécialement à la théorie du son ; mais elle peut aussi convenir aux mouvemens de l’air qui constituent les vents ; car si l’on en excepte quelques cas particuliers, la vîtesse de l’air observée dans ces phénomènes n’est pas comparable à la vitesse a ; de sorte que l’on pourra déterminer ces mouvemens avec une approximation suffisante, au moyen de l’équation

Nous supposerons de même que les condensations ou les dilatations que les tranches fluides éprouvent pendant le mouvement, sont très-petites par rapport à leur densité primitive ; faisant donc

sera une très-petite fraction ; et si nous négligeons son quarré, ainsi que celui de la vitesse la première équation deviendra