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en tranches infiniment minces et perpendiculaires au tube qui le contient, on aura seulement à déterminer, pour un instant quelconque, la vitesse de chaque tranche suivant la longueur du tube, et la condensation ou la dilatation qu’elle éprouve par l’effet du mouvement.

Il serait superflu de rappeler ici l’analyse, maintenant bien connue, qui conduit aux équations générales du mouvement des fluides ; dans le cas particulier que nous venons d’expliquer, ces équations se réduisent à deux, savoir :[1]

La variable représente le temps que nous compterons de l’origine du mouvement ; la distance d’une tranche quelconque du fluide, à une section déterminée du tube ; une quantité constante, dont la valeur dépend de la nature du fluide ; exprime sa densité dans l’état d’équilibre ; enfin et sont deux fonctions inconnues de et la première représente la densité du fluide dans l’état de mouvement ; la différence partielle de la seconde par rapport à exprime sa vitesse parallèle à la longueur du tube ; en sorte qu’en appelant cette vîtesse, on a

(2) Si l’on fait la seconde des deux équations (1)

  1. Mémoire sur la théorie du son, 14e cahier du Journal de l’École polytechnique, pag. 364.