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12 THÉORIE DES EFFETS MECANIQUES

pensé de recourir lorsqu’il ne s’agira que des effets de la turbine considérée dans son état normal, c’est-à-dire, pour des ouvertures de vanne et des vitesses appropriées à sa constitution primitive.

Les détails dans lesquels on vient d’entrer montrent, de plus, que la théorie et l’établissement des turbines sont en eux-mêmes très-délicats ; que leur effet utile est susceptible de s’amoindrir, pour ainsi dire indéfiniment, par une mauvaise disposition de l’ensemble ou des parties, mais surtout par une fausse appréciation de la vitesse, de la dépense ou de l’ouverture qui convient aux orifices d’écoulement ; qu’enfin l’excellence des résultats obtenus par M. Fourneyron est due autant à son intelligence de la véritable constitution de la machine, qu’à une longue pratique, à une longue expérience dirigée par les indications de la théorie.

Nommons spécialement pour le réservoir cylindrique de la turbine :

e, la hauteur effective des orifices d’écoulement ;

«,1a plus courte distance entre les directrices consécutives du liquide ;

/, la distance entre les extrémités extérieures de ces directrices ;

a, l’angle aigu sous lequel les filets liquides, censés perpendiculaires à a, viennent rencontrer la circonférence intérieure de la roue, ce qui donne sensiblement a=^l