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Ainsi, substituant à u’ cette valeur dans la formule précédente elle deviendra

,


au moyen de laquelle il sera facile de déterminer le coëfficient a comme si le réservoir était entretenu constamment plein.

On voit par là, que pour parvenir à la détermination dont il s’agit, il suffit de faire écouler le liquide en expérience d’un réservoir cylindrique ou prismatique, sans qu’il soit nécessaire, par une addition continuelle de liquide, d’en maintenir le niveau à une hauteur constante : appareil analogue à celui employé par M. le professeur Gerstner et que nous avons décrit ailleurs.

Voici la description de celui dont nous nous sommes servis.

C’est un vase cylindrique de laiton, ayant 0m245 de hauteur, et 0m076 de diamètre intérieur.

À 5 millimètres de son bord supérieur, sont ménagées deux échancrures servant de déversoirs par lesquels s’écoule le trop plein du liquide dont on le remplit, de sorte que la surface de ce liquide ne peut jamais être élevée que de 24 centimètres au-dessus du fond du vase au commencement de chaque expérience.

Ce réservoir cylindrique est soutenu verticalement sur un trépied de 15 centimètres environ au-dessus de la table qui porte tout l’appareil.

La paroi de ce cylindre est percée suivant une ligne verticale de cinq orifices. Le plus élevé est à 6 centimètres au-dessous des bords du vase ; le suivant à 5 centimètres plus