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trouvent à l’étroit dans vos publications annuelles. Vous êtes gênés pour l’impression complète de vos mémoires ; et quand des écrits de vos confrères sont obligés d’être publiés en dehors, vous n’avez d’autre moyen de leur faire honneur que de les mentionner brièvement ou de les indiquer dans de simples catalogues. Le labeur, figuré dans vos armes, s’est donc accru dans une forte proportion : cela ne doit point vous étonner, car un nouvel élément s’est joint aux premières sources de votre activité. Semblables à de riches affluents qui s’uniraient pour former un fleuve plus puissant, trois jeunes Facultés et l’École de Médecine, qui les a précédées, vous apportent leur tribut et la fécondité : nos rives se sont élargies, nos perspectives se sont étendues. Nous saluons l’époque prospère où le titre de membre de l’Académie de Stanislas, toujours compatible avec toutes les fonctions, est brigué, comme au temps de sa royale splendeur, par les hommes les plus distingués. Cette année, outre vous, Monsieur, nous avons fait d’importantes acquisitions : une autre voix que la mienne vous en fera plus tard apprécier le prix, car je ne dois pas anticiper sur les attributions du Président futur.

Un fauteuil de plus devient vacant par le passage de M. Beaupré au rang de membre honoraire. Nous avons dû céder à son désir, à son droit au repos, que réclame le savant antiquaire : en le plaçant parmi les Académi-