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officielle des Académies de la Capitale. Plusieurs de leurs membres, concurremment avec les célébrités étrangères, ont voulu être inscrits sur vos listes. Un petit nombre d’entre vous ont reçu l’honneur de la correspondance, cela tout récemment encore, à l’Académie impériale de médecine ; beaucoup ont obtenu des médailles d’honneur à l’Académie des Sciences. Enfin, à l’un de vos littérateurs, l’Académie Française a décerné l’une de ses précieuses couronnes, événement mémorable dans les familles où échoit une telle distinction. Les Académies de province, dont je ne mets pas en doute l’utilité, deviennent aujourd’hui des stations d’où partent la notoriété et les retentissements des réputations naissantes : là s’ouvrent des avenues que plusieurs d’entre vous, Messieurs, parcoureront pour parvenir au temple où les savants aspirent, pour arriver à un foyer plus brillant, l’Institut.

Votre sphère est limitée, vous manquez, il est vrai, de toutes les ressources nécessaires pour exciter autour de vous votre salutaire influence. Cependant, quand vous l’avez pu, vous avez aussi décerné des médailles et d’autres récompenses. On vous a rappelé l’exemple qu’a donné un jeune savant, moissonné au début de sa carrière, le prix qu’il a fondé pour les progrès des applications utiles de la chimie, exemple qui portera ses fruits. Pour faciliter l’emploi des donations qui pourraient vous enrichir, Sa Majesté est