Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1864.djvu/533

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 395 —

Il est formé d’yttrium, de terbium et de didymium.

Un autre fait non moins important est résulté de ces recherches ; la chute du Wasium a entraîné celle de l’erbium et du terbium ; l’existence du lanthane est fortement menacée, et de tous les corps simples du groupe yttro-cérique, il n’y a peut-être, en ce moment, que l’yttrium et le cerium dont l’existence propre ou l’autonomie soit hors de doute.

L’erbium et le terbium ne sont que des mélanges formés de cerium et de didyme en proportions variables. Le lanthane, lui aussi, ne paraît pas être autre chose (Popp dans Annalen der Chem. und. Pharm. t. cxxxi, p. 179) ; v. aussi Journ. de Pharm. et de Chim. t. xlvi, p. 304 (1864).

Un point qui a son intérêt dans la discussion à laquelle le Wasium a donné lieu, est que les conclusions sur la nature du terbium n’infirment pas celles que M. Delafontaine avait tirées de son côté, des recherches qu’il avait faites au sujet du nouveau corps simple dédié à la dynastie des Wasa. Dans la note qui accompagne notre Mémoire de l’année dernière, on verra en effet, que pour ce savant, le Wasium doit sa propriété principale au cerium et non pas à l’yttrium, au terbium et au didyme comme je l’avais soutenu. Cette contradiction qui m’avait un instant embarrassé, n’a plus de raison d’être. M. Popp ayant mis hors de doute que le terbium n’est lui-même que du cerium yttri-fère.

Donc, en maintenant — et cette fois d’accord avec tout