Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1864.djvu/457

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 321 —

tratifs encore, s’il est possible. Les feuilles dans cette espèce sont très-étroitement décurrentes sur la tige en deux lignes scarieuses et très-finement crénelées. Lorsqu’il existe, ce qui n’est pas très-rare, à chacune des 2 ou 3 fleurs inférieures, une bractée insérée sur le pédoncule, mais à une hauteur variable, cette bractée est, par ses bords, décurrente sur le pédoncule et sur l’axe de l’inflorescence en une double ligne semblable à celles qui descendent de chaque feuille caulinaire. Enfin lorsque la grappe s’est allongée après l’anthèse, que les fleurs se sont un peu écartées les unes des autres, on voit distinctement descendre de la base de chaque pédoncule aphylle les deux mêmes lignes latérales qui partent des bractées et des feuilles.

La soudure évidente de la partie inférieure et médiane de la face interne de la bractée avec la base du pédoncule, constatée dans quelques-uns des faits précédents, nous conduit à admettre qu’il en est de même lorsque la bractée, au lieu d’être sous le pédoncule naissant à son aisselle, se trouve placée à une hauteur plus ou moins grande sur le pédoncule lui-même ; que cette disposition résulte d’une soudure plus complète, ce que témoignent d’une part les lignes décurrentes indiquées, et de l’autre la position de cette bractée toujours fixée, exactement au-dessus du point d’élection de la bractée relativement à tout pédoncule axillaire. Nous ajouterons enfin, comme nous l’avons déjà fait observer, que les