Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1864.djvu/367

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

SUR
LA RAIE SPECTRALE DU THALLIUM


Par M. J. NICKLÈS.




(Janvier 1864.)


J’ai trouvé qu’il y a des combinaisons thalliques qui ne possèdent pas la propriété de colorer la flamme en vert et de développer la raie spectrale caractéristique ; ce sont les combinaisons contenant du sodium et notamment du chlorure de sodium. Par sa flamme et sa raie jaunes, ce chlorure occulte complétement la raie verte qui a donné son nom au nouveau métal.

Si le chlorure de thallium est insoluble dans l’eau froide, il ne l’est pas dans l’eau saturée de chlorure de sodium. Par exemple, en versant de l’acétate de thallium dans un excès de celle-ci, il se forme bien un précipité de chlorure de thallium, mais les eaux-mères retiennent une notable proportion de ce dernier, sans plus colorer en vert, la flamme d’un bec de Bunsen et sans donner lieu à la raie caractéristique du thallium.

Cette occultation de la raie verte par le chlorure de