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SUR LE DOSAGE DE L’ANTIMOINE
DANS LES ANALYSES
ET
DANS LES RECHERCHES TOXICOLOGIQUES


Par M. BLONDLOT.




On sait que si, dans une dissolution saline d’antimoine, à réaction acide, on plonge une lame de zinc, il se dégage de l’hydrogène antimonié. On sait aussi que dans ces conditions, le zinc déplace une partie de l’antimoine, qui se dépose à l’état métallique. J’ai pensé qu’il pouvait être intéressant, sous plusieurs rapports, de rechercher dans quelle proportion se produisent ces deux effets, en quelque sorte, opposés. J’ai exécuté, dans ce but, un grand nombre d’expériences, à l’aide d’une solution titrée de chlorure d’antimoine contenant exactement un centigramme de métal par centimètre cube, en procédant de la manière suivante.

Après avoir acidulé de l’eau distillée tantôt avec de l’acide chlorhydrique et tantôt avec de l’acide sulfurique additionné d’acide tartrique, j’y ajoutais une quantité déterminée de la solution titrée d’antimoine, puis