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celle de la salive, à la sécrétion de la muqueuse buccale, et de la muqueuse bronchique, à la sécrétion du lait, à la sécrétion urinaire. Il n’est pas non plus nécessaire de retracer les faits relatifs à l’exhalation pulmonaire, à l’état de la peau et à la voix.

En définitive, l’éthérisme apparent dû à l’éther et au chloroforme ne se prolonge pas, ordinairement, dans les fonctions au delà d’un temps très-court après la cessation de l’anésthésiation.

Sauf les résultats nés de la situation anormale de la langue, les symptômes qui révèlent la persistance de l’action de l’éther et du chloroforme, soit sur les organes sains, soit sur les organes malades avant l’anésthésiation, ne constituent qu’une incommodité passagère.

VIII

Résumé des recherches relatives à l’action de l’Éther et du Chloroforme sur les faits principaux qui suivent les grandes opérations.

Les conclusions tirées de l’examen des faits principaux qui, au point de vue chirurgical, suivent les grandes opérations, sont les suivantes :

La suspension de la douleur par l’anésthésiation, pendant les opérations, n’est point un motif d’accroissement des douleurs qui les suivent et qui, en général, sont très-faciles à supporter.