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22′, 30′ ; — pour les inhalations du chloroforme 3′, 4′ 30″, 16′, 33′.

Bien que l’intensité la plus grande du phénomène apparu au huitième jour, ait été observée après une éthérisation dont la durée totale fut une heure et un quart (avec interruptions), il ne paraît pas exister un rapport certain entre les durées des anésthésiations par l’éther ou par le chloroforme, la quantité du liquide anesthésique employé, et la manifestation du phénomène cité. Il est apparu même après la durée la plus courte, 5″, qui ait été notée dans les observations ; la méthode d’inhalation n’a pas paru également avoir une influence dans sa production, et il semble dans sa durée, comme dans son intensité, lié à la constitution spéciale du sujet éthérisé.

VII

Résumé des recherches relatives à la persistance de l’action de l’Éther et du Chloroforme.

Dans les faits observés, la mort survenue après des opérations précédées d’anésthésiation ne peut reconnaître, pour une cause quelque minime qu’elle puisse être supposée, l’emploi de l’éther ou celui du chloroforme, et la mort doit être uniquement rapportée à l’état même des opérés, à la nature des opérations pratiquées, et aux suites ordinaires du traumatisme grave. Quelques