Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1864.djvu/191

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 63 —

tion qui a pour résultat, dans quelques cas, l’apparition des menstrues, soit qu’elles devancent l’époque normale, soit qu’elles réapparaissent après plusieurs mois d’absence. Les faits exceptionnels d’arrêt dans les menstrues, au moment de l’anésthésiation, doivent être rapportés à l’émotion, ainsi que cela a lieu à la suite d’une foule d’influences morales.

Il n’y a point de différence entre l’action de l’éther inhalé ou introduit par le rectum, et celle du chloroforme sous le rapport de l’excitation dont il vient d’être question.

Mais si l’utérus prend part jusqu’à un certain point à l’éthérisme général, son éthérisme ne s’accroît point rapidement et ne paraît pas devoir présenter la période de collapsus, par cette seule raison qu’avant d’atteindre cette dernière période, l’agent anésthésique aurait foudroyé l’économie toute entière, en annihilant la circu-

    faits relatifs à l’action de l’éther et du chloroforme sur l’intelligence, sur les sens, sur la conscience, sur la volonté et sur la sensibilité générale et locale, inséré dans les mémoires de l’Académie. V. année 1848, page 421 à 440. Résumé des faits relatifs à l’action de l’éther et du chloroforme sur la circulation, sur la respiration et sur l’appareil musculaire, inséré dans les mémoires de l’Académie. V. année 1856, page 71 à 97. Deux remarques physiologiques propres à faire éviter dans l’emploi des agents anésthésiques la sidération des fonctions circulatoire et respiratoire. Travail inséré dans les mémoires de l’Académie. V. année 1863 page 448 à 454.