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ne doit penser qu’en la voyant entourée du rayon de la divine espérance, celui qu’on pleure a pu encore sourire à son approche.

Puissante consolation sans doute, mais qui ne peut, qui pas tarir entièrement dans les cours de ceux qui survivent la source de la douleur et des larmes ! Le spectacle du deuil qui nous entoure nous le fait assez comprendre en ce moment, où chacun de nous ressent en lui-même, dans la mesure où il est atteint, le coup qui nous frappe tous à la fois. Quant à l’Académie de Stanislas, sa part dans la douleur commune est bien grande, car la mort de M. Parade a fait dans ses rangs un vide irréparable ; et c’est pour le dire, c’est pour le déplorer, que j’ai élevé la voix en son nom, et que j’ai déposé sur cette tombe le témoignage de notre profonde affliction et de nos impérissables regrets.