Page:Mélanges d’indianisme.djvu/9

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Les auteurs de ce recueil n’ignorent pas que celui à qui il est dédié goûte peu la mode des Mélanges : averti, M. Sylvain Lévi aurait condamné leur projet. Mais ils n’ont pas trouvé de meilleur moyen pour marquer leur reconnaissance au professeur dont tous ont suivi les cours, dont plusieurs sont les disciples, et à qui chacun d’eux est lié par une profonde affection. Si l’école d’indianisme fondée à Paris par l’enseignement d’Abel Bergaigne a continué de se développer après la mort prématurée du maître, elle le doit à celui qui, obligé d’en prendre la direction dès sa jeunesse, lui a ouvert tant de vues nouvelles et qui, avec sa science si variée, lui a donné tout son cœur.