Page:Mélanges d’indianisme.djvu/51

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
39
NOTE SUR LA DÉESSE BUDDHIQUE TĀRĀ


chinois ; l’un, des cent-huit noms de Tārā, l’autre, d’un Stotra[1] ; il est permis de croire qu’il y en a davantage.

Comme on le voit, c’est seulement à la suite d’une étude, importante encore, que l’on pourra donner une idée de l’extension qu’a prise avec la diffusion du buddhisme le culte de la déesse objet de notre étude : mythe à l’origine peut-être, revêtant un anthropomorphisme divin plus tard, incarnation de deux reines en passant, Tārā a projeté des rayons brillants à travers le ciel du buddhisme triomphant avant de choir dans l’océan obscur des formules polythéistes et dissolvantes.


  1. Voir Matériaux, p. 3 et 4.