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Le recueil que je prépare ne contiendra sans doute pas tous les contes, les récits et les superstitions qui ont cours dans nos campagnes ; il faudrait pour cela plusieurs années de recherches encore ; mais j’ose espérer qu’il suffira pour donner une juste idée de l’importance et de la richesse de la mine où gisent ces sources d’information aussi précieuses qu’inconnues, et peut-être mon exemple inspirera-t-il à quelqu’autre breton le désir tout patriotique de continuer mes investigations et de compléter mon travail[1]. —

F.-M. Luzel.






  1. J’ai déjà recueilli 120 contes et récits de toute nature ; quand j’en aurai le double, je pourrai croire ma collection à peu près complète. — J’apprends à l’instant et avec grand plaisir que M. G. Milin, auteur de tant d’excellents ouvrages dans notre langue nationale, vient aussi de publier un recueil de contes bretons, avec la collaboration de M. Troude, — chez les frères Lefournier, à Brest. —