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res du Général Du Barail dictés par le vieux soldat à Jules Cornély. La Province d’Alger occupe un des plus longs chapitres du livre (p. 54-91) ; ensuite Maupassant nous décrit une mission de deux jeunes lieutenants sur les territoires des cercles de Boghar, Dielfa et Bou Saada, mission à laquelle l’écrivain demanda l’autorisation de se joindre (Le Zar’ez, pp. 92-180). Nous voici (p. 181-214) dans la partie la plus riche et la plus peuplée de l’Algérie : le pays des Kabyles, montagneux, couvert de forêts et de champs. Cette excursion en Afrique finit avec un chapitre sur Constantine, « la cité phénomène, Constantine l’étrange » qui, disent les Arabes, a l’air d’un bournous étendu. Le premier des fragments est Aux eaux. C’est un prétendu Journal du Marquis de Rosveyre. Le chapitre sur la Bretagne est un journal de voyage écrit en juillet 1882. On y trouve, p. 277, un curieux Cantique breton. Le Creusot aux « cent cheminées géantes » est admirablement décrit dans le dernier chapitre, p. 287-297.

Bel-Ami [nom que Maupassant donna, depuis, à son yacht]. Édit. originale, V. Havard, 1885, 441 p. in-18, typ. Ch. Unsinger. 4e éd. 1885, 441 p. Autre édition Ollendortf illustrée.

Contes du jour et de la nuit. Illustrés par Paul Cousturier (Paris, gravure Guillaume, édition Marpon et Flammarion, 1 vol. in-18 ; cinquante exemplaires ont été tirés sur papier de Hollande et numérotés à la presse). [Il y a eu une édition à 5 fr. et une à 3 fr. 50].