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çaise, venus pour honorer la mémoire de notre cher Maupassant.

« Déjà plusieurs de vos confrères les plus éminents nous avaient apporté le précieux concours de leur talent, lors de la représentation de gala du 12 mars 1899 ; rappeler ici que l’initiative en revient à celui dont nous n’avons fait que continuer l’œuvre, est pour moi un devoir de délicatesse et de justice.

« Vous aviez goûté tout le charme du magnifique discours où M. Albert Sorel, dans un langage si élevé et si pur, vous dépeignait le génie normand, aux différentes époques de son histoire.

« M. Gustave Larroumet, le maître conférencier, vous fit ressortir, avec son art habituel, la part importante de la Normandie dans la littérature française et les mérites de l’œuvre de Guy de Maupassant[1], tandis que par l’intéressante causerie de M. Jacques Normand, son collaborateur et ami, vous pénétriez davantage dans son intimité.

« Mme Pierson et M. Leloir furent incomparables dans l’Histoire du vieux temps ; sous leur maîtrise, les rôles du comte et de la marquise prirent un caractère d’aristocratique vérité.

« MM. Leitner et Georges Beer, par une diction

  1. M. Éd. Maynial, qui a là-dessus une autorité spéciale, m’écrit dans sa lettre du 2 novembre 1903 : « Une des appréciations les plus réussies sur l’œuvre et le caractère de Maupassant est, à mon avis, due à la plume de votre ami Gustave Larroumet : Conférence publiée dans la Revue Bleue du 18 mars 1899 ». [A. L.].